L'intelligence artificielle

Pour conclure, nous avons à travers ce blog défini l'intelligence artificielle. Faible ou forte, elle est omniprésente dans notre vie quotidienne : ordinateurs, téléphone portable... Malgré le fait que nous ne puissions pas encore concevoir des robots avec une conscience, nous sommes en plein essor dans ce domaine. Depuis le 20e siècle, l'intelligence artificielle s'est développée rapidement dans le domaine de l'informatique et de la robotique. Aujourd'hui, ce type d'intelligence n'a pas encore atteint son seuil de perfection, c'est-à-dire qu'il ne peut pas raisonner par lui-même, se gérer et vivre des émotions comme le font les humains. En effet, il peut encore le remplacer dans plusieurs domaines vus précédemment, comme la médecine, la protection de la biodiversité, dans l'éducation par exemple ... et simplifier son quotidien. De nombreuses avancées dans cette intelligence ont apporté de réels enjeux éthiques, notamment dans le domaine social. Cependant, nous avons constaté que cette intelligence artificielle présente également de nombreux points positifs et de nombreux avantages qui peuvent améliorer la vie humaine et la rendre plus facile. Cette intelligence a progressivement remplacé petit à petit l'homme, et son arrivée a éliminé beaucoup de travail.  L’intelligence artificielle sert également d’inspiration pour des auteurs littéraires et réalisateurs cinématographiques insérant donc ce principe dans la culture populaire. De ce fait, il n’est pas rare de voir à l’affiche un film de science-fiction mettant en scène des robots intelligents.

Dès lors, cette évolution rapide de l’informatique nous fait nous interroger sur le futur proche du principe de l’IA dans la société. Son importance est tellement grande qu’il en devient un enjeu majeur du 21^ième siècle. Cependant les limites du principe affaiblissent les espoirs d’un bon nombre puisque le matériel, bien que performant, n’est pas encore assez sophistiqué pour répondre à toutes les attentes. Les appréhensions de l’opinion publique véhiculées par des œuvres littéraires quant aux dangers potentiels de l’intelligence artificielle nuisent à son bon développement. 

Nous devons donc accorder une importance relative à ce principe, entre une foi aveugle et une réticence totale à ses avancées futures. Déjà très présent dans notre quotidien au vu de ses multiples applications, l’importance accordée à ce principe ira de manière croissante dans le monde d’aujourd’hui avec le développement de nouvelles technologies. En effet, de la même manière que dans le domaine de l’intelligence artificielle, les chercheurs dans le domaine des prothèses bioniques s’inspirent du corps humain : les messages électriques du système nerveux sont désormais traduits par la machine !

Ainsi,  aujourd'hui, l'intelligence artificielle est toujours contrôlable, mais jusqu'à quand? L'intelligence artificielle surpassera-t-elle l'intelligence humaine? Aujourd'hui, l'intelligence artificielle a remplacé les humains dans certains domaines, heureusement, tous les domaines ne peuvent pas remplacer les humains mais deviendra sans doute un substitut aux humains dans le futur.

On a eu droit à l’apparition de nombreuses science-fiction sur le sujet. C’est notamment le cas du film avec Will Smith, I robot, sorti en 2004 où le réalisateur Alex Proyas représente l’intelligence artificielle par des robots où ces derniers vont finir par échapper totalement au contrôle de l’homme et tenter de les dominer. Ce film pourrait être considéré comme une mise en garde sur les constantes innovations en matière d’intelligence artificielle. Il illustre à merveille la théorie de l’astrophysicien Stephen Hawking que je cite « les machines vont devenir un jour plus intelligentes que les humains et vont finir par les dominer, voire se substituer à eux, de la même façon que les humains ont exterminé certaines espèces animales ».

En résumé, d’ici 2035, les robots sont pleinement intégrés dans la société de consommation, et ce sont des outils et des assistants auxiliaires des hommes. Ils remplissent toutes les tâches que les hommes ne veulent plus. Après un grave accident de la circulation, l'inspecteur Spooner (Will Smith) retournera au travail. Sa première enquête l'a amené sur la scène du suicide du Dr Alfred Lanning (James Cromwell), le fondateur de USR (USRobotics), le fondateur de la robotique et de ses trois lois. Ces lois interdisent à tout robot de nuire aux humains. Le premier suspect de Spooner est la dernière génération de robot NS5 Sonny, ce qui semble absurde, car les robots devraient pouvoir aider les humains. De plus, ce genre de robot est différent, il semble avoir des capacités sensorielles, et espère être considéré comme une créature. Le Dr Susan Calvin (Bridget Moynahan) a aidé la police dans l'enquête. Les inspecteurs doivent faire face à diverses attaques de robots au cours de l'enquête jusqu'à ce que la dernière génération de robots se rebelle et tente de prendre le pouvoir. Une guerre civile a éclaté entre les robots et le peuple. Le soulèvement de ces machines a été soigneusement planifié par le mainframe USR V.I.K.I, équipé d'une intelligence artificielle avancée. Les ordinateurs utilisent trois lois qui obligent les robots à protéger les humains pour justifier leur comportement. La rareté des ressources naturelles et la guerre en cours ont contraint V.I.K.I à initier cette transition. Dès lors, nous avons appris que c'était le Dr Lanning qui avait demandé à Sonny de le tuer pour attirer l'attention de Spooner. Le trio a détruit l'ordinateur central et retiré le robot de la circulation.

Cependant ce film s'oppose aux nouvelles d'Asimov sur lequel le scénario du film est censé se baser mais avec quelques adaptations contradictoires aux idéologies d'Asimov. En effet, Isaac Asimov a lutté toute sa vie face aux peurs inspirées par la science et la technologie (en particulier les robots). Il trouvait ridicule l'histoire des soulèvements de robots et des monstres cybernétiques. Pour lui, les robots ne sont que des machines, bien sûr, ils sont compliqués, mais leur but est uniquement d'effectuer des tâches conçues par des ingénieurs. Comme quoi l'intelligence artificielle n'est pas perçu uniquement de façon négative.

Un homme noir a été accidentellement arrêté pour utilisation par la police de la technologie de reconnaissance faciale. Selon une plainte déposée à Detroit le mercredi 24 juin, il s'agit de la première erreur de ce type enregistrée aux États-Unis. La plainte indiquait qu'au début de janvier, Robert Williams avait été détenu pendant 30 heures parce que le logiciel avait constaté que la photo de son permis de conduire était la même que l'image du voleur capturée par la caméra de surveillance.

En présence de sa femme et de ses deux filles, âgées de 2 et 5 ans, il a été arrêté et menotté à l'extérieur de son domicile. Après avoir passé la nuit en prison, la police lui a demandé s'il était allé dans une bijouterie à Detroit et lui a montré deux photographies floues de Noirs.

La technologie de reconnaissance faciale est utilisée dans divers services de police aux États-Unis depuis plusieurs années sans cadre juridique fédéral, et a été accusée de ne pas être fiable dans l'identification des minorités ethniques (en particulier les Noirs ou les Asiatiques). Selon une étude du Massachusetts Institute of Technology, le taux d'erreur des femmes noires est de 35%. Bien que ce préjugé racial soit lié à une base de données contenant plus de modèles blancs que de modèles noirs, jusqu'à présent aucune erreur spécifique n'a été enregistrée. Depuis la mort de George Floyd à Minneapolis le 28 mai, les Américains ont appelé à des manifestations à travers le pays pour une réforme de la police.

 Plusieurs entreprises désireuses de répondre à cette mobilisation, comme Amazon, IBM ou Microsoft, ont suspendu la vente de ces logiciels d'identification à la police jusqu'à ce que des règles claires soient établies. Mercredi, le Conseil municipal de l'Atlantique à Boston a voté pour interdire aux responsables de la ville d'utiliser la technologie de reconnaissance faciale, ce qui en fait la deuxième plus grande ville du monde après San Francisco à ne plus utiliser cette technologie.

Derrière la fabrication du matériel numérique nécessaire à l'utilisation de l'intelligence artificielle se cache des conditions de travail primitives avec notamment l'exploitation d'enfants. C'est notamment le cas des exploitations de cobalt constituant un des matières premières des smartphones. 

Congo Eastern Mining (CDM), filiale de Huayou Cobalt, est l'une des plus grandes sociétés minières du pays. Plus de 40% du cobalt vendu par Huayou Cobalt provient de la République Démocratique du Congo. Les mineurs travaillant dans les zones où CDM achète des mines de cobalt sont confrontés à des problèmes de santé récurrents et à des taux de mortalité élevés. Entre septembre 2014 et décembre 2015, au moins 80 mineurs artisanaux sont morts sous terre dans le sud de la République démocratique du Congo. Les vrais chiffres ne sont pas encore connus, car de nombreux accidents n'ont pas été signalés et les corps sont toujours ensevelis sous les décombres. Les chercheurs d'Amnesty International ont également constaté que la grande majorité des mineurs passent un long moment en contact avec le cobalt tous les jours sans utiliser d'équipement de base (en particulier des gants, des vêtements de travail ou des masques) pour les protéger des maladies pulmonaires ou cutanées.

Selon une enquête menée par Amnesty International sur la base de documents d'investisseurs, Huayou Cobalt Mine et sa filiale CDM ont traité le cobalt avant de le vendre à trois fabricants de batterie en Chine et en Corée du Sud. Ceux-ci vendent à leur tour leurs composants à des entreprises comme Apple, Samsung ou encore Volswagen.

La plus grande menace de l'intelligence artificielle reste les deepfakes. Si vous n'êtes pas familier avec ce terme, cela signifie un contenu audio ou vidéo qui a été falsifié par l'intelligence artificielle. Par exemple, il peut s'agir d'une vidéo pornographique dans laquelle le visage de l'héroïne est remplacé par le visage d'une célébrité. De même, la voix d'un politicien peut être modifiée pour lui faire dire quelque chose qu'il n'a jamais dit auparavant. Grâce au deep learning, ce type de contenu peut atteindre un nouveau niveau de réalité. Aujourd'hui, Deepfakes a atteint un réalisme impressionnant. Avec le développement de la technologie, cette illusion pourrait devenir parfaite ... Il peut être difficile de détecter et d'empêcher la diffusion de contenus trompeurs. ILes Deepfake peuvent être utilisées à des fins multiples. Il peut s'agir d'humilier des personnalités publiques ou de faire chanter des gens ordinaires par de faux appels téléphoniques par exemple. Dans le passé, les escrocs les utilisaient  pour voler des fonds d'entreprise. En 2019, la direction générale d'une entreprise a effectué un virement de 200000 euros sur ordre de son superviseur ... avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'une imitation produite par l'intelligence artificielle. Par conséquent, les chercheurs craignent que ce type de contenu ne conduise à une méfiance générale à l'égard du contenu audio ou vidéo. Chacun peut douter de ce qu'il voit ou entend, ce qui constitue en soi une menace pour la société. D'autres menaces vont être d'actualité avec l'IA. Ces menaces comprennent l'utilisation de voitures autonomes comme armes, la création de messages d'hameçonnage sur mesure, l'intrusion de systèmes contrôlés par l'IA, la collecte de données sur Internet à des fins de chantage, et la génération automatique et à grande échelle de  «Fausses nouvelles».

Aujourd'hui, la production de masse de produits numériques a largement entraîné l'épuisement des ressources naturelles de la planète. Qu'il s'agisse de fabriquer des appareils grand public (smartphones, tablettes, etc.) ou liés au déploiement de l'IA (capteurs, caméras, robots, etc.), le problème est le même: les matériaux qui les composent sont de plus en plus difficiles à mettre en œuvre.Plus le développement de la numérisation est profond, plus nous creusons pour découvrir ces métaux précieux et ces terres rares, indispensables à la production de ces objets numériques. De l'épuisement des ressources naturelles rares à la pollution des sols et à la déforestation, l'industrie minière en expansion est à l'origine de très graves dommages écologiques. 

Sur les 60 métaux qui composent un smartphone, seuls 17 ont une chance d'être recyclés. L'objectif est le même que le matériel requis pour les opérations d'IA. Capteurs, robots et autres caméras intelligentes sont le concentré de technologie, ils sont apparus de plus en plus fréquemment dans nos objets quotidiens, et tôt ou tard ils seront jetés. Les déchets électroniques n'ont quasiment aucun taux de recyclage en raison de leur miniaturisation et des divers matériaux qui les constituent. Évidemment, ces déchets ne sont pas laissés aux yeux des consommateurs des pays occidentaux, mais sont envoyés dans les pays en développement, en Afrique ou en Asie, et ces pays s'effondrent sous nos vieux matériaux mis au rebut. Cela entraîne des conséquences écologiques catastrophiques pour les riverains: le sol qu'ils ont planté est pollué par la dissolution des métaux lourds dans ces objets numériques. Sans parler des produits chimiques indispensables à la production des TIC: phtalates, solvants, nonylphénols, etc., qui peuvent s'infiltrer dans les eaux souterraines et polluer les eaux.

L'intelligence artificielle déployée dans le domaine médical présente de nombreux avantages. Elle va en effet présenter moins d'erreurs: le principal avantage de l'intelligence artificielle intégrée est qu'elle réduit le risque d'erreurs grâce à sa précision. Par exemple, le robot peut analyser toutes les données des patients telles que les symptômes, les consultations médicales, les antécédents familiaux et les résultats des tests. De plus, il peut mener des discussions collaboratives avec des humains pour soutenir leur prise de décision; L'outil idéal pour l'oncologie: en raison de son immense capacité à compiler de grandes quantités de données, à comparer des images radiographiques avec des millions d'autres images et à formuler des hypothèses de diagnostic et de traitement, il s'agit d'un domaine d'application typique de cette application. Des outils infatigables: contrairement aux personnes, les machines n'ont pas besoin de se reposer ou de se rafraîchir fréquemment !

De plus certaines prouesses ont été déjà réalisées.Un patient souffrait de sclérose latérale amyotrophique qui paralysait presque complètement les muscles de ses bras. Cependant, il a réussi à taper un message sur le clavier de l'ordinateur, puis a cliqué et zoomé sans presque aucune erreur. Et cela grâce à la puissance de son cerveau ! Tout cela, grâce à l'implantation dans les vaisseaux sanguins cérébraux du patient et à l'interaction avec le cortex moteur avec Strentrode, la prothèse neurale de contact . Lorsque le patient imagine l'exercice qu'il souhaite faire, l'appareil peut décrypter l'onde corticale (électrocardiogramme) envoyée et la convertir immédiatement en une commande d'exercice valide. À cette fin, l'appareil utilise un décodeur qui fonctionne grâce à un algorithme d'intelligence artificielle qui apprend à détecter l'intention de mouvement dans les signaux cérébraux. On arrête pas le progrès mais jusqu'où celui-ci va t-il nous mener ? Réponse dans quelques décennies.

Il a le potentiel d'améliorer considérablement les emplois existants, d'augmenter la productivité, l'efficacité et de libérer du temps, et les travailleurs peuvent se consacrer à un travail plus significatif. Les emplois de "main-d'oeuvre" restent quand même les plus menacés par l'IA.

Cependant,  l'intelligence artificielle a le potentiel d'améliorer la plupart des emplois et peut effectuer automatiquement des tâches dans la journée de travail d'une personne. Prenons l'exemple du transport : l'industrie est considérée comme particulièrement vulnérable au chômage en raison de l'automatisation. À Londres, les trains sans conducteur sont devenus une caractéristique courante du trafic local ces dernières années. Les changements qui ont suivi ont libéré le personnel, leur permettant de reprendre un role basique et de passer à des rôles plus orientés vers la gestion et le client. Ces gens en plus de faire fonctionner manuellement le véhicule au besoin, l"ancien" conducteur peut également se déplacer dans le véhicule, surveiller les passagers, vérifier les billets et actionner les portes. Dans ce cas, la réalité va à l'encontre des récits populaires. En effet, l'IA offre la possibilité de créer des rôles qui se connectent directement avec les clients et améliore donc les rapports sociaux. 

De ce fait, il va en découler un cercle vertueux où l'employé va être plus satisfait puisqe l'IA va le soulager dans son travail, donc plus efficace pour d'autres tâches ce qui va être bénéfique pour la valeur ajoutée de l'employeur.

L'intelligence artificielle offre également de grandes opportunités d'éducation, notamment en raison de ses capacités de personnalisation. Personnalisez les formations en fonction des besoins, des lacunes ou des difficultés, et pouvoir également corriger automatiquement les exercices et créer des exercices personnalisés. L'éducation nationale ne dispose pas de ressources humaines suffisantes pour apporter aux étudiants ce type d'accompagnement personnalisé, même s'il leur est extrêmement bénéfique. L'idée n'est pas d'éliminer complètement le besoin d'enseignants, mais de les équiper de nouveaux outils. En particulier, le traitement automatique des langues et les fonctions de synthèse vocale et de reconnaissance vocale peuvent devenir des atouts importants pour l'apprentissage des langues étrangères. Si dans une classe de 30 élèves ou plus, les élèves ont peu de possibilités de pratiquer l'anglais oral, alors les bons outils peuvent les aider à faire des progrès significatifs.

Cette aide à l'éducation est d'actualité. En effet, l'éditeur d'éducation scolaire Pearson espère travailler avec EvidenceB pour lui permettre de se développer numériquement. En raison des derniers développements en sciences cognitives dans le principal laboratoire de recherche, EvidenceB espère créer un contenu éducatif numérique spécifiquement pour la recherche latine. C'est dans ce contexte qu'Atticus a lancé, une plateforme numérique d'apprentissage du latin basée sur l'IA.

Afin de réaliser la plateforme, EvidenceB a développé un moteur d'intelligence artificielle qui ajuste et perfectionne son contenu pédagogique en fonction du niveau des étudiants. Par conséquent, ça permet aux élèves d'apprendre plus rapidement et efficacement.

Avec l'expansion des assistants vocaux et des services de traduction instantanée: Natural Language Processing (NLP), des scientifiques américains ont mesuré l'empreinte carbone de la branche explosive de l'IA. Vous ne le réalisez peut-être pas, mais il faut beaucoup d'efforts pour interpréter les commandes vocales envoyées à l'Assistant Google et lui apprendre à reconnaître votre voix, à interpréter des textes complexes et même à traduire des documents, car il doit utiliser un ordinateur puissant pour extraire des données. des quantités massives de données. Des algorithmes de formation approfondie, et cette méthode nécessite même des centaines, voire des milliers de répétitions, pendant des semaines ou des mois.

Pour faire circuler et stocker de grandes quantités de données, nous avons également besoin de milliers de centres informatiques et de fermes de serveurs fonctionnant à plein régime, des centres de données, qui généreront 2 à 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Beaucoup de ces usines numériques sont très énergivores et nécessitent un refroidissement continu, elles dépendent toujours de l'électricité produite par le charbon ou les centrales nucléaires. "Par conséquent, il est très coûteux de former et de développer ces modèles financièrement en raison du coût du matériel et de l'électricité ou du temps de cloud computing, et en termes d'environnement, en raison de l'empreinte carbone requise pour fournir du matériel moderne pour le traitement des algorithmes, à la fois formation et développement très coûteux. »  expliquent les scientifiques de l'Université du Massachusetts.

Selon leurs recherches, bien que le voyage en avion d'une personne de New York à San Francisco consomme l'équivalent d'une tonne de dioxyde de carbone, certains modèles d'entraînement aux algorithmes d'essais et d'erreurs ont produit 35592 kg en quelques jours, équivalent dioxyde de carbone. À titre de référence, une personne moyenne produit 5000kg d'équivalent de dioxyde de carbone par an. Une voiture produira 57152 kg d'équivalent en dioxyde de carbone dans le même laps de temps. En d'autres termes, la vie du modèle d'apprentissage profond formé pendant 4 à 7 jours équivaut à la vie d'un être humain aussi longtemps que 57 ans, soit l'utilisation de 5 voitures dans une vie.