Une conciliation entre intelligence artificielle et environnement ?

L'écologie est la science qui consiste à étudier les êtres vivants dans l'environnement et elle peut beaucoup profiter à l'intelligence artificielle. La recherche sur des êtres vivants tels que les plantes, les animaux ou les humains implique beaucoup de données, qui ne peuvent être traitées que par des machines.Ainsi, la machine peut simuler un véritable écosystème pour mieux le comprendre, l'analyser et l'améliorer. 

Dans le domaine de  l'agriculture, il est toujours possible d'utiliser les mathématiques et les statistiques pour s'adapter au maximum à la quantité de nutrition et d'eau nécessaire par exemple. Grâce à l'apprentissage automatique et à l'apprentissage en profondeur, ces modèles ont été améliorés. Nous n'utilisons plus d'hélicoptères coûteux qui polluent suffisamment en carburant pour surveiller les champs. Au lieu de cela, nous utilisons des drones, des caméras et des capteurs pour numériser les plantations et détecter les ravageurs, localiser les zones sur-irriguées ou sous-irriguées et éviter l'épuisement. C'est possible. de gérer au plus près les ressources pour intervenir plus rapidement. Aujourd'hui, on parle d '«agriculture de précision», tout comme les robots solaires peuvent détecter les mauvaises herbes et les extraire mécaniquement (sans produits chimiques).

De plus, la crise climatique actuelle peut également être analysée plus efficacement avec des outils liés à l'IA, à la numérisation et à la compréhension : simuler le risque d'incendie ou de marée. En particulier, l'intelligence artificielle est utilisée pour gérer des systèmes de logement complexes et le chauffage peut être désactivé automatiquement lors de la sortie ou de la rentrée à la maison. La technologie économise de l'énergie et réduit son empreinte écologique en mesurant de grandes quantités de données météorologiques.

Cependant il reste encore beaucoup de choses à améliorer dans le domaine environnemental. L'intelligence artificielle nécessite des machines pour fonctionner, ces machines sont constituées d'équipements et de matériaux (métaux rares dans les batteries) qui ont suscité la controverse. Cependant, ce qui est le plus souvent mentionné est la consommation électrique de ces appareils et l'énergie perdue pour tout refroidir (énergie mortelle). Lorsque des calculs sont nécessaires, des données sont écrites, lues ou copiées dans le centre de données, l'ordinateur «chauffe». Et, même si nous essayons de trouver des composants qui consomment de moins en moins d'énergie, ils ont encore besoin d'être refroidis pour qu'ils fonctionnent correctement. .

Vincent Vuillermet